Une femme. Nue.
Lascive, étendue, on ne voit ni son visage, ni ses jambes. La lumière est telle, le grain si fin, qu’on croirait la chair réelle.
Et soudain, le vernis se morcèle, la peinture craquèle, la toile se fend.
Un crâne apparaît : le petit Gustave, couvert d’un duvet de cheveux sombres, enfanté par l’origine du monde.
10 juin 1819, naissance de Gustave Courbet à Ornans