— Commandant Mercos, c’est tout ce qu’on a retrouvé de lui ?
L’inspecteur Marchepied se rapproche d’un gros tas d’objets.
— Oui, inspecteur, nous avons tout vérifié. Le discours de mes hommes est sans appel, nous avons retrouvé les restes de l’un des plus grands criminels de l’humanité.
— Il en disait, des conneries. À l’entendre, on se serait cru sur Rire & Chanson, enfin si cette radio existait en Allemagne, s’appelait Gelächter und Gesang et que l’humoriste avait un humour très cinglant.
Les scientifiques présents dans la pièce ramassent de plus en plus d’objets presque intacts de la Seconde Guerre mondiale.
— Inspecteur, attention !
Le commandant Mercos se jette sur Marchepied, ce qui lui donne un air plus grand d’ailleurs. Une fissure aveuglante vient de faire son apparition en plein milieu de la pièce. Des objets jaillissent de cette faille, apparemment spatio-temporelle (Marchepied aimait beaucoup les films de Zemeckis et avait aussi regardé Sliders (une super série !) sur M6 dans son adolescence, il en connaît un rayon sur le surnaturel).
En tendant l’oreille, Marchepied pense entendre la voix du Führer.
« Je reviendrai. Heil. »
Une main sort de la faille. C’est une main d’enfant.
« Bonjour, je ne m’appelle pas Adam ni Eve. Je viens de la planète Kepler. Et comme promis, je suis revenu. »
30 avril 1945: suicide d’Adolf Hitler et Eva Braun