Georges et Allan braquent une banque. Allan a tiré sur deux policiers et un civil qui baignent dans leur sang.
Soudain…
— Mais arrête de m’embrasser, espèce de sale con ! Bordel de saloperie, pourquoi tu m’as embrassé ? Je déteste ça ! Tu vois pas que j’ai un flingue dans chaque main ? Mais pourquoi tu m’embrasses, putain de merde ? On est en train de braquer une banque, pute borgne ! Pas de se faire des câlins.
Une femme essaye de ramper pour sortir, Allan lui tire une balle dans la tête sous les yeux de son enfant hurlant, qu’il tue aussi.
— C’est la journée mondiale de la gentillesse ! répond Georges.
— C’est la putain de journée mondiale de quoi ? réplique Allan en donnant un grand coup de genou au gardien qui essaye d’appuyer sur le signal d’alarme.
— De la gentillesse, c’est la journée mondiale de la gentillesse…
— Ah ouais ? s’étonne Allan en tordant le poignet de la banquière pour qu’elle lui ouvre la caisse. Bon, ben OK alors.
— C’est vrai ? T’es vraiment gentil.
Allan embrasse Georges sur la joue. Un seul baiser. Puis tire dans la tête de la banquière.
— Mais c’était rien qu’une fois, hein, petit con.
— Oui papa.