« Alerte ! Alerte ! Violation de l’espace aérien par un objet venu de la Grande Bleue ! Code : orange ! »
Dès que l’alerte a retenti, la procédure est enclenchée : l’officier de service prend son élan et saute en battant des bras, des jambes, des ailes et des tentacules pour arriver à l’engin qui les nargue depuis le ciel. « Code orange », c’est le sabotage préventif. Si le grand Chef avait été de mauvaise humeur, ça aurait été « code rouge » – la destruction complète.
L’officier s’agrippe à l’engin avec ses tentacules, et entreprend de dévisser des pièces au hasard – il n’a jamais aimé la mécanique. Encore un effort… Soudain par le hublot, apparaît le visage d’un des envahisseurs : de surprise, un peu effrayé aussi, l’officier lâche tout et repart aussitôt vers sa base de surveillance, en se disant que ça doit suffire, et qu’il n’est pas là non plus pour se faire désintégrer par des sauvages de la Grande Bleue.
« Oh, le sale Gremlin ! » grommelle Neil Armstrong en réparant comme il peut le moteur-fusée endommagé. « Il ne perd rien pour attendre ! Je reviendrai, sale bestiole ! »

16 mars 1966 : suite à une panne d’un moteur-fusée, la mission Gemini VIII frôle la catastrophe et est sauvée grâce à Neil Armstrong. Toutefois, le retour précipité des astronautes les empêche d’effectuer la sortie extra-véhiculaire prévue, frustrant Neil Armstrong…