— Ça y est j’ai terminé mes 10 années de recherche sur un véhicule non polluant, j’ai la solution du futur à portée de main… Il faut que tu m’aides à finaliser.
— Génial ! Tu peux me faire un résumé ?
— Bien, la clé c’est un véhicule qui s’inscrive complètement, de A à Z, dans les cycles de la nature. D’abord le carburant : il faut des biocarburants renouvelables.
— D’accord, mais si possible sans concurrence avec la nourriture humaine.
— OK… Et pour le véhicule, il faut que tout le processus de fabrication soit entièrement recyclable, que l’on ne pioche pas dans les ressources naturelles, mais que l’on utilise du renouvelable…
— Il faut de la matière organique alors… Du bois ? Compliqué… Et pourquoi pas un bioengineering de cellules vivantes ? On pourrait même ajouter des nanoparticules.
— Exactement ce à quoi je pensais. La cerise sur le gâteau, ce serait un véhicule tout terrain, pour éviter le goudron des routes…
— Bof, ça ne me semble pas insurmontable. Et il faut que cela puisse transporter au minimum une personne, non ?
— Oui, oui… Résumons. Il nous faut donc fabriquer et organiser un ensemble de milliards de cellules, capable de se coordonner et de se déplacer rapidement sur tout terrain, transportant une personne et qui consomme des végétaux… Waouh ! Ça va nous demander des années de travail…
— Euh, attends, je crois que ça existe déjà, ça s’appelle un cheval…

22 septembre journée sans voiture