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jeudi 25 avril 2024

Archives mensuelles : septembre 2014

20 septembre

L’automne étant à nos portes, Cupidon connaît, enfin, un peu de répit. L’occasion pour lui de contrôler ses stocks de flèches et autres accessoires puis d’entamer une petite tournée auprès de ses subordonnés. Ce n’est pas qu’il ne souhaite pas s’occuper personnellement de tous les amoureux de l’Univers, mais de nos jours, au rythme où les relations se font et se défont, impossible de suivre la cadence ! Premier arrêt sur Amaria qui frôle l’hyperactivité. En effet, chez ce peuple de marins aventureux, il est d’usage de s’unir à un autre individu aussitôt l’âge légal atteint. Pour quelle raison, me …continue reading

19 septembre

Léopold frissonna. — Je vous l’avais bien dit ! Messieurs, nous sommes dans une situation critique ! Edmond grommela. Nicolas les fusilla du regard : — Un peu de tenue, que diantre, nous sommes à Versailles tout de même ! — Ils ne nous entendent pas. — Est-ce une raison pour caqueter de la sorte ? Montrons-leur que nous sommes des éléments de valeur, de fiers sujets. Nous ne craignons ni le vent, ni le… — Attendez. Ce bruit, là, c’est normal ? On dirait que l’air s’échappe ! On va s’écraser ! — Vous êtes d’irrécupérables fats. Tremblez donc. …continue reading

18 septembre

17 864 ans après le début de la 9e tournée galactique des Sidérants Baladins de ZlirZ, et 27 ans après la mise en orbite de leur stratocaster Brume Pourpre autour de la plus grosse géante gazeuse du système – à des fins de réapprovisionnement en hélium 3 –, le cap’tain, Eij-oh, envoya le signal de rappel en ondes wAwA au premier cordeur du groupe, Voo-dooch, qui avait profité de la courte halte pour s’offrir une virée sur la 3e planète. De la chambre du Samarkand où il passait la nuit, dans l’une des capitales musicales de ce petit monde, Voo-dooch …continue reading

17 septembre

Procrastination coupable « Merde alors, Chaargalv, où sont-ils ? demanda Sigjirossk. Lors de notre dernier séjour ici, les pyramides étaient situées dans une contrée verdoyante, et maintenant c’est d’un côté le désert et, de l’autre, une banlieue misérable. En plus, tous ces touristes idiots, ça me rend malade… — Tu sais, Sigjirossk, une année pour nous représente plus de 2 500 années terrestres ! Comme quoi, la procrastination peut avoir des conséquences terribles… » Les deux individus pénétrèrent dans un ancien temple encore partiellement ensablé. « T’as vu, Sigjirossk ? Les anciens de ce monde nous ont laissé un message …continue reading

16 septembre

Comme chacun sait, et comme l’a démontré récemment dans une revue prestigieuse le non moins prestigieux professeur Xavier M., le capitaine Nemo était en réalité un voyageur temporel. C’est ce qui explique qu’il ait pu aller, en 1936, éperonner le navire du commandant Charcot au large de l’Islande. Pierre Loti, qui avait pris pension cet été-là à bord du Nautilus, et jouait à l’écarté avec Pierre Arronnax, lui demanda : « Pourquoi lui ? C’est un scientifique ! ». « Et pourquoi pas ? » répliqua Nemo avant de se remettre au clavier pour interpréter une Gymnopédie d’Eric Satie… 16 …continue reading

15 septembre

Les premières et timides lueurs de l’aube éclairent à peine les troupes britanniques gravissant silencieusement la colline appelée Signal Hill, à l’extrême est de Terre-Neuve. À son sommet, le village de Saint-Jean abrite une garnison française qui ne se doute encore de rien. Et pour cause : les Britanniques, outre les bataillons habituels d’archers elfes, les fantassins orques et la troupe du génie naine, comptent également dans leurs rangs une phalange de mages rouges. Ceux-ci ont étendu sur leur armée un envoûtement de Silence total. Les vigies françaises n’auraient pas pu les entendre approcher même si un éléphant entouré de …continue reading

14 septembre

Ça y est, c’est le grand moment… enfin. Je n’en reviens pas, je vais savoir. SAVOIR. Enfer, purgatoire, paradis ? Que me réserve la vie après la mort ? Vais-je retrouver Virgile, Béatrice ? Ah, mon amour, depuis vingt-quatre ans je souffre de ton absence… Béatrice… J’arrive dépossédé de mes richesses, seul et frappé d’infamie : cela me condamne-t-il aux souffrances éternelles ? Vais-je devoir purger ma peine avant de te rejoindre ? Ai-je ma place auprès de toi ? Je pars, je me sens mourir et aaaaaaaaaaaah… Qu’est-ce que c’est que ça ? « Chéri ? Y a encore …continue reading

13 septembre

Le champ de bataille s’étalait sur des kilomètres. Des corps ensanglantés, certains encore gémissant, jonchaient les rues où que se porte le regard. Cette première journée avait été un vrai désastre. La ruse avait permis d’engager le combat, mais Suisses, Français et Vénitiens avaient croisé le fer toute la journée, sans qu’un camp n’en sorte vainqueur. De chaque côté, l’épuisement se faisait sentir, mais personne ne voulait céder un pouce de terrain. Le crépuscule avait laissé place à une nuit où la Lune dispensait encore de ses rayons, éclairant ce qu’il restait du champ de bataille. — Nous ne pouvons …continue reading

12 septembre

— Quoi ? Tu es encore enceinte ? Tu es sûre ? — Si je te le dis ! Je crois que les boyaux de porc, c’est pas fiable à 100%, mon Fritzounet ! Toi, le grand inventeur, va falloir que tu trouves une solution vite fait… parce que c’est quand même notre huitième enfant en neuf ans… 12 septembre 1909 : Fritz Hoffmann brevète le caoutchouc synthétique 12 septembre 1910 : Après un an d’un travail acharné, Fritz Hoffmann trouve enfin une autre « solution vite fait », sous la forme d’une machine à voyager dans le temps qui …continue reading

11 septembre

2609. La Pinata navigue dans l’espace, le capitaine s’ennuie ferme. L’amas gazeux qu’ils traversent, son vaisseau de reconnaissance, son équipage et lui ne leur ont apporté au mieux qu’une baleine stellaire, une étoile en formation et quelques cailloux sans importance. Ils espéraient mieux avant d’entamer un retour bredouille sur Terre à vitesse supra-luminique. L’ordinateur de bord l’a battu encore une fois aux échecs cordiques, le jeu l’agace, il ne comprend pas encore comment ses pions peuvent se mouvoir sur 7 plans différents qu’il n’appréhende qu’avec difficulté quand l’ordinateur, lui, avance ses attaques avec une régularité presque métronomique. Il va pour …continue reading

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