Archives mensuelles : octobre 2014

21 octobre

: jour sans : Écrit par Véronique Meyer : 10-21-2014

Les forces en présence ont déployé leurs plus beaux atouts. Équipages hors pair, armements de pointe et stratégies acérées… pour vous servir ! Les rangs se resserrent, les forces s’affrontent. Objectif affiché : conserver la ligne de bataille. Une fois bien positionné, fléchir ou faire fléchir, là est la question ! Au nom de la victoire, tous les coups seront permis ! Tactique avouée : cibler le point le plus vulnérable mais, surtout, tirer le premier ! Bien menée, une seule bordée peut suffire à tout renverser. À chacun le loisir de trouver, de toutes les armes, la plus aiguisée …continue reading

20 octobre

: jour avec : Écrit par Père Désoeuvré, Anthony Boulanger, Vincent Corlaix, Bénédicte Coudière, Nelly Chadour et Sandrine Scardigli : 10-20-2014

Statistiquement parlant, il y avait une chance sur 8 milliards d’individus pour que ce soit moi qui me retrouve coincé dans cet ascenseur (et une chance sur 300 pour que ce soit justement celui-ci qui tombe en panne). Sans compter qu’il n’y avait que 20 % de chance pour que j’ai justement un rendez-vous ce soir. 50 % pour que je sois à moitié à la bourre… Maintenant, je sais que j’ai 1 chance sur 2 de ne pas avoir de réseau pour la prévenir. En espérant que ça finisse bien. J’ai lu que sur les 2000 accidents d’ascenseur, 10 …continue reading

19 octobre

: jour sans : Écrit par Père Désoeuvré : 10-19-2014

Quelque part au Panthéon, salon de thé du Purgatoire : — Dis-moi, Tu ne te lasses pas ? — De quoi tu parles ? — Ces soldats israéliens tués, les représailles qui vont suivre, tout ça. — Écoute, tu ne vas pas, toi le Diable, me servir les conneries à la Jésus, aimez-vous les uns les autres, et bla, et bla, et bla…. — C’est quand même de Ton fils dont tu parles, et … — Tu me fatigues ! La paix universelle, le Paradis sur Terre, Je n’en veux pas parce que ça veut dire que je finirai de …continue reading

18 octobre

: jour sans : Écrit par Pascal Bléval : 10-18-2014

— Quelques édits, une poignée de traités de paix, une ou deux guerres… L’achat de l’Alaska par notre gouvernement, en 1867… La résolution 78 de l’ONU sur le désarmement, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale… Je peine à percevoir le lien entre la bataille de Dyrrachium en 1081, l’affaire des placards dans la France de 1534 et le traité de Lausanne entre l’Italie et l’Empire ottoman en 1912… L’agent Larry Baley reposa le dossier que son interlocuteur avait constitué pour défendre son bilan au sein du FBI. — Il y en a pourtant bien un. Le regard de l’agent …continue reading

17 octobre

: jour sans : Écrit par Sandrine Scardigli : 10-17-2014

Les trolls pétris de haine raciale, peut-être engraissés des souvenirs de la collaboration, regardent leurs matraques sanglantes en ricanant. Ils ont gagné : les djinns que portaient les femmes dans leurs voiles multicolores et les enfants dans leurs sourires sont repartis de l’autre côté de la Méditerranée. Les cadavres des hommes ont fait des ronds dans l’eau de la Seine ; et les ondins, loin de les secourir, en ont enlevé certains dont nul, à ce jour, n’a retrouvé la trace. 17 octobre 1961 : massacre d’Algériens et de Français musulmans par la police française, sous ordre du préfet Maurice …continue reading

16 octobre

: jour sans : Écrit par Anthony Boulanger : 10-16-2014

Le 16 octobre 2012, ACBb perd sa partie de chat gelé contre ses dizaines de frères et sœurs. Elle sent sur elle le regard des télescopes terriens. Des homoncules la scrutent, elle devine leurs exclamations, leurs « Trouvé, on t’a trouvé » triomphants. Pour la préservation de son espèce et en accord avec les règles du jeu de sa fratrie, Alpha Centauri Bb se fige sous la forme d’une exoplanète. Ses aînés ne rient pas trop longtemps : ils seront découverts par dizaines dans les mois qui suivent et s’enkysteront à leur tour, tant qu’ils n’auront pas été touchés pour être délivrés. …continue reading

15 octobre

: jour sans : Écrit par Ludovic Arfi : 10-15-2014

À l’horizon, des lueurs cobalt et des explosions cataclysmiques, l’odeur de la défaite. Le roi déchu briefa son fidèle valet. — Toi seul peux encore nous sauver. Prends l’astronef et détruis leur générateur de fusion nucléaire, vite ! — Je vois, Maître, mais bien que patriote jusqu’au bout des doigts, je ne pense pas que… — Cesse les palabres et va. C’est un ordre ! cracha-t-il, la folie dans les yeux. Le valet était la dernière chance du royaume de Kihavu-Verravuh. Pendant que son roi lui braillait des encouragements, il se dirigea vers l’astronef, en zigzag, la canne à la …continue reading

14 octobre

: jour sans : Écrit par Alain Oleva : 10-14-2014

— La preuve que voyager plus vite que la lumière est possible ? Winnie l’ourson. — Quoi ? C’est l’affirmation la plus calamiteuse de toute l’histoire de la science. — Laisse-moi t’expliquer : si on parvient à dépasser la vitesse de la lumière, on peut en théorie envoyer des informations dans le passé. Pas de la matière, car il y a la loi de conservation de la masse. Du coup, j’ai créé un accélérateur qui permet d’envoyer des informations dans le passé, vers le seul dispositif capable de les recevoir : le cerveau humain. — Quel rapport avec Winnie l’ourson …continue reading

13 octobre

: jour sans : Écrit par Tangi Le Cadre : 10-13-2014

« Au décollage, Jorge Globo avait l’air nauséeux, on a tout d’abord attribué cela au mal des transports, mais peut-être couvait-il quelque chose de plus grave ? Au cours du vol, il s’est levé pour se dégourdir les jambes jusqu’au poste de pilotage, et s’est penché pour murmurer à l’oreille du pilote. Et là, sans prévenir, il lui a arraché la jugulaire d’un coup de dents ! Le copilote, aveuglé par les jets de sang, a tenté à la fois de maintenir l’assiette et de ne pas finir en hors-d’œuvre… Sans succès, il a fini lacéré sur son siège, tandis …continue reading

12 octobre

: jour sans : Écrit par Alizée Villemin : 10-12-2014

Lancers de galets, courses d’hippocampes, attrape-nageoires ; au fond de l’océan, Posey s’ennuyait. Allongé sur le flanc, il déploya ses doigts bleuâtres et les agita, provoquant un léger tourbillon aquatique qu’il regarda mourir contre un rocher couvert d’algues gluantes. Soupira. Depuis que les quotas de tempêtes avaient été mis en place, son existence avait perdu toute saveur. Où étaient passées les lames de fond de son enfance ? On ne leur permettait plus que de légers grains, embryons d’ouragans, piètres prestations. Ridicule. Il se redressa. La colère remplaça progressivement la nostalgie, assombrit son aura. Ridicule, oui, de la part de …continue reading

Microphéméride

Une micro nouvelle par jour pendant un an.