Une micro nouvelle par jour pendant un an.

lundi 06 mai 2024

Auteur : Célia Deiana

Je m'appelle Célia Deiana et je suis auteure de l'imaginaire. Pour entrer un peu plus dans les détails, je suis une presque nouvelle trentenaire. J'écris depuis très longtemps, si longtemps que je ne sais plus quand j'ai commencé. J'ai souvenir de quelques rédactions au collège, qui allaient déjà assez loin dans l'imaginaire et le morbide. Quelques textes écrits, toujours à l'école, en élémentaire, me reviennent aussi. Cependant j'ai commencé à vraiment écrire au lycée, parce que les cours me semblaient légèrement ennuyeux et que j'ai acquis, dans le même temps, une machine à écrire électronique. Des pages plus tard, j'ai fini mon premier roman et suis en train de construire le second, alors que dix autres attendent patiemment que je m'occupe d'eux. J'écris aussi beaucoup de nouvelles et de micro-nouvelles, dans certaines desquelles je m'introduis dans la littérature générale.

Articles récents

5 novembre

— Je ne comprends pas… Mary reprit sa boule de cristal en main, lui passa un coup de chiffon dessus, et la reposa. Elle posa les coudes sur la table, se concentra, reprit une gorgée de thé. Devant elle, Ilda commençait à s’impatienter. — Alors ? Tu sais que le journal du lycée attend cet article ! Tout le monde veut savoir si le Bal des Sirènes se déroulera bien ou pas ! Mary se redressa en faisant une grimace. — Je sais que les gens rigolent quand ils lisent la rubrique astrale, et je m’en fous. Je dis toujours …continue reading

4 novembre – Use your common sense day

Sur la planète Levram, normalman s’apprêtait à passer une journée hors du commun. La seule dans l’année sur cette planète où chaque habitant était un super-héros, sauf lui. Peut-être allait-il pouvoir utiliser une parcelle de son « common sense », là où d’autres utilisaient leur « spider sense », et ainsi conseiller de ne pas traverser les murs pour rejoindre un point B depuis un point A, même si le chemin était le plus court, pour ne pas avoir à reconstruire ; ou de ne plus voler à des vitesses supersoniques pour éviter de briser les vitres des immeubles. Les possibilités étaient infinies dans …continue reading

1er novembre – Toussaint

« Sal… sal… sal… — Tu vas le dire, oui, ce mot de passe ? Il y a du monde derrière toi qui veut passer aussi ! — Sal… — Fais un effort… — Sal… safi… sass… — Allez hop, au suivant ! Ras-le-bol des attardés ! — C’est pas… pas juste ! Toute ma vie, on s’est fi… fichu de moi. Ça suffit ! — Ah, tu y étais presque. Dommage ! » 1er novembre : jour de passage des morts dans le monde des vivants ; jour du salsifis 1er novembre 846 : naissance de Louis II le …continue reading

26 octobre – journée mondiale des pâtes

« Alors, Giuseppe, tu en dis quoi ? — Ah, Victor-Emmanuel, je crois que tu as raison… — Je savais bien que tu te laisserais convaincre ! — Face à ça, j’ai peu d’arguments à opposer, c’est vrai. — Grazie, grazie, tu sais combien ton assentiment est important ! » Puis, se tournant vers une estafette plantée près de leur table, Victor-Emmanuel lui fait un signe de la tête. Sur ce, l’estafette sort de la taverne en s’égosillant : « Garibaldi l’a reconnu roi ! Viva VERDI ! » Outré, Garibaldi s’étouffe avec ses pâtes : « Victor, tu exagères, …continue reading

23 septembre – journée de la bisexualité

Jack arriva à Raxacoricofallapatorius. Il fut surpris de constater à quel point la planète ressemblait au Londres de l’époque victorienne. Il repensa alors à la reine Victoria. Si seulement il l’avait rencontrée quand elle était un ptit bouchon, mais mignon quand même, et non cette grosse bonne femme au physique de Slitheen. Toujours est-il qu’avec son corps d’Apollon et son sourire Ultrabright, il savait qu’il ne passerait pas longtemps inaperçu sur la planète. Quelle poisse que ce/cette Furling (on ne savait jamais avec ces créatures bicéphales homme et femme) ait cassé son bracelet spatio-temporel. Il lui fallait trouverrapidement un vaisseau. …continue reading

13 septembre

« Tu sais quand je parlais du “fantasme du plombier”, je ne pensais pas vraiment à ça… » Derniers fameux mots d’Isabelle C., après que son mari lui ait offert le premier Super Mario Bros. On la retrouva fossilisée devant son écran de télévision, une manette entre les mains, six mois plus tard. 13 septembre 1985. Le premier jeu Super Mario Bros sort. Merci Nintendo !

10 septembre

« Je ne suis pas prêt. » Je porte un nom anglais, Campbell, il n’y a pas plus anglais que ça. Aujourd’hui je suis enfin élu, j’entre encore un peu plus dans ma carrière politique, tel le bon citoyen anglais, bien élevé, que je suis. D’un œil je vois le crucifix au-dessus de mon bureau, de l’autre je vois ce portrait de ma grand-mère, près de la fenêtre. Et par-delà, loin derrière les constructions et les plantations, les reflets verts de la forêt. Que vont-ils dire au Parlement ? Ils pointeront du doigt mes cheveux noirs et ma peau de …continue reading

5 septembre – Be late for something day

L’immense lapin blanc n’en croyait pas ses yeux. Sa montre à gousset lui jouait-elle des tours ? Il la contempla quelques secondes, sans vraiment réaliser ce qui se passait. Un peu plus loin, Alice l’observait sans comprendre : — Un souci ? demanda-t-elle en s’approchant. Le lapin blanc secoua la tête, faisant bouger ses deux grandes oreilles de droite à gauche. — Non, non… — Alors allons-y. Ne dis-tu pas que tu es toujours en retard ? Comment veux-tu que je coure après toi, si tu restes derrière ? — C’est que… Il secoua sa montre, la porta à son …continue reading

2 septembre

« C’est bizarre, je n’avais jamais vu qu’il y avait un port ici. » Le compagnon de Rob haussa les épaules, toujours très droit dans son uniforme. G.B. ne s’étonnait jamais de rien. Les deux jeunes gens s’assirent par terre, regard vers la mer. « C’est calme ici, paisible. » Un bateau se profilait au loin, sa voilure blanche brillant dans le soleil du soir. Une mélodie claire se fit entendre, sans qu’elle ne vienne ni de la terre ni de l’eau. Elle semblait appartenir à l’air, s’enroulant autour de chaque arbuste, de chaque vaguelette. « Il m’a manqué. — …continue reading

30 juillet

— On pourrait s’enfuir. Juliette défit les plis de sa jupe un peu froissée. Elle se mordilla la lèvre. Elle avait vu ce geste à la télé et le répétait sans le savoir. Elle hésitait. — Mon frère m’a appris à conduire. On pourrait prendre la voiture et partir. — Ça pourrait être dangereux. Abdalla se pencha vers elle et lui prit la main, tout doucement. Son sourire la fit sourire elle aussi. — Oui mais on se protégera. — Et on ira où ? Là Abdalla ne sut quoi répondre. Sa tata préférée habitait de l’autre côté de la …continue reading

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